Parmi les choses les plus importantes apportées par le Coran, c’est qu’il est venu rendre justice à la femme et la libérer de l’injustice de la société jahilienne, de l’obscurité des traditions et de la domination de l’homme.

Le Coran a honoré la femme et lui a octroyé ses droits en tant qu’être humain, en tant que femme, en tant que fille, épouse, mère et membre de la société.

Le Coran est venu alors que la femme était achetée et vendue telle une marchandise. Elle est était contrainte au mariage, voire à la fornication (particulièrement pour les femmes esclaves). On l’héritait, mais elle n’héritait pas. On la possédait, mais elle n’avait le droit de posséder quoi que ce soit.

• Certains comptaient la femme parmi les animaux ou les démons. Le Coran leur répondit en disant « Ô hommes ! Nous vous avons créés d’un mâle et d’une femelle » (49 : 13), « Ô hommes ! Craignez votre Seigneur qui vous a créés d’un seul être, et a créé de celui-ci son épouse, et qui de ces deux-là a fait répandre (sur la terre) beaucoup d’hommes et de femmes. » (4 : 1). Tout comme l’homme, la femme est l’origine de l’humanité.
• En Europe et ailleurs, on considérait qu’elle ne méritait pas d’avoir une religion. On l’empêchait de lire les livres sacrés d’une manière officielle. Le Coran s’est adressé par ses prescriptions aussi bien aux hommes qu’aux femmes en qualité de croyants et croyantes, musulmans et musulmanes.
• Certains estimaient qu’elle n’était pas dotée d’une d’âme. Par conséquent, elle ne méritait pas d’être avec les hommes au Paradis. Le Coran répond en disant : « Et quiconque, homme ou femme, fait de bonnes œuvres, tout en étant croyant… les voilà ceux qui entreront au Paradis; et on ne leur fera aucune injustice, fût-ce d’un creux de noyau de datte. » (4 : 124), « Leur Seigneur les a alors exaucés (disant): « En vérité, Je ne laisse pas perdre le bien que quiconque parmi vous a fait, homme ou femme, car vous êtes les uns des autres. » (3 : 195).
• Certains méprisaient la femme et la considéraient indigne de participer avec les hommes dans les temples ni dans les affaires politique et sociales. Le Coran répare cette injustice en déclarant : « Les croyants et les croyantes sont alliés les uns des autres. Ils commandent le convenable, interdisent le blâmable accomplissent » (9 : 71).
• La femme était privée d’héritage et de propriété. Le Coran a rétabli ses droits et déclare : « Aux hommes revient une part de ce qu’ont laissé les père et mère ainsi que les proches ; et aux femmes une part de ce qu’ont laissé les père et mère ainsi que les proches, que ce soit peu ou beaucoup : une part fixée » (4 : 7).
• Le mariage était une forme d’esclavagisme à l’encontre de la femme imposée par l’homme. Le Coran en a fait un contrat civil fondé sur la tranquillité, l’affection et la bonté : « Et parmi Ses signes Il a créé de vous, pour vous, des épouses pour que vous viviez en tranquillité avec elles et Il a mis entre vous de l’affection et de la bonté. Il y a en cela des preuves pour des gens qui réfléchissent. » (30 : 21).
• En cas de divorce, l’homme avait le droit de se rétracter indéfiniment pour empêcher la femme de se remarier et refaire sa vie. Dieu a levé cette injustice en disant : « Et quand vous divorcez d’avec vos épouses, et que leur délai expire, alors, reprenez-les conformément à la bienséance ou libérez-les conformément à la bienséance. Mais ne les retenez pas pour leur faire du tort : vous transgresseriez alors et quiconque agit ainsi se fait du tort à lui-même. » (2 : 231).
• Lorsque le mari de la femme décédait, le fils de l’époux (le beau-fils) avait une autorité totale sur elle. Il pouvait la contraindre à se marier avec lui ou avec un autre, ou l’empêcher de se marier avec qui elle voudrait. Le Coran a libéré la femme de cette injustice en disant : « Ô les croyants ! Il ne vous est pas licite d’hériter des femmes contre leur gré. Ne les empêchez pas de se remarier dans le but de leur ravir une partie de ce que vous aviez donné » (4 : 19).
• Le Coran a établi une égalité entre l’homme et la femme en se partageant les droits et les devoirs : « elles ont des droits équivalents à leurs obligations » (2 : 228).