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Caractéristiques générales de la Sunna

La globalité

« La Sunna » est un mode complet qui englobe tous les aspects de la vie ; des règles de bienséances à observer pour faire ses besoins, aux relations internationales, passant par la manière de se tenir à table.

« La Sunna » contient des prescriptions relatives à tous les domaines de la vie, à savoir :

– Des prescriptions concernant la croyance « Al-‘aqîda » qui déterminent les éléments de la foi musulmane.

– Des prescriptions concernant le culte et la pratique religieuse « Al-‘ibâdât ».

– Des prescriptions relatives à la morale « Al-akhlâq » qui définissent les vertus et les vices, le bien et le mal.

– Des prescriptions relevant des affaires sociales « Al-mu‘âmalât » qui régissent la vie sociale et codifient les relations des individus et des groupes. Ces prescriptions recouvrent les domaines du droit suivants :

– Le statut personnel « Al-ahwâl ash-shakhsiyya » : l’ensemble des lois concernant l’organisation de la famille.

– Le droit civil « Al-ahkâm Al-madaniyya » : l’ensemble des lois qui organisent les différents échanges entre les individus, tels que les actes de vente, de location, d’association et les engagements divers.

– Le droit pénal « Al-ahkâm Al-jinâ’iyya » : l’ensemble des lois qui déterminent les sanctions correspondant aux délits et crimes commis par les personnes légalement responsables.

– Le droit de la défense « ahkâm Al-murâfa‘ât » : l’ensemble des lois qui déterminent la procédure juridique.

– Le droit constitutionnel « Al-ahkâm ad-dustûriyya » : l’ensemble des lois qui constituent les principes fondamentaux de l’Etat musulman. Il définit la relation entre le gouvernant et les gouvernés.

– Le droit international « Al-ahkâm ad-duwaliyya » : l’ensemble des lois qui définissent la relation de l’Etat musulman avec les pays étrangers, en temps de paix comme en temps de guerre.

– Le droit des affaires et des finances « Al-ahkâm Al-iqtisâdiyya wa Al-mâliyya » : l’ensemble des lois qui déterminent les droits des pauvres sur les riches, et organisent les recettes, les dépenses publiques et la redistribution des richesses.

La « Sunna » accompagne le musulman où qu’il soit ; chez lui, au marché, à la mosquée, dans la rue, au travail, à l’école, etc.

Elle définit la relation du musulman avec son Seigneur, avec soi, avec les hommes (musulmans et non-musulmans) et avec son environnement (les animaux, la nature et les choses inertes).

La « Sunna » accompagne le musulman de sa naissance à sa mort. Elle l’accompagne même avant sa naissance et jusqu’après sa mort, puisqu’elle légifère des lois qui le concernent lorsqu’il est à l’état de fœtus et après sa mort (la toilette mortuaire, la Prière mortuaire, le linceul, l’enterrement, l’exécution de son testament, le paiement de ses dettes…).

La globalité est donc un élément essentiel qui caractérise la « Sunna ». Limiter la « Sunna » à un style vestimentaire, à la longueur des vêtements, de la barbe ou du bâtonnet du siwâk, serait une compréhension réductrice et totalement erronée de la « Sunna ».

L’équilibre

La « Sunna » est un mode qui présente un équilibre parfait entre le corps et l’esprit, entre le profane et le spirituel, entre ce bas-monde et l’au-delà, entre les droits et les devoirs, entre la raison et les sentiments, entre l’intérêt individuel et l’intérêt collectif, entre la liberté et la responsabilité. C’est un mode qui appelle au « juste milieu » dans tous les domaines.

‘Amr Ibn Al-‘Âs, que Dieu l’agrée, rendit un jour visite à sa belle-fille, épouse de son fils ‘Abd Allâh, et lui dit : « Comment se comporte ‘Abd Allâh avec toi ? ». Elle répondit : « Quel merveilleux homme : il jeûne toute la journée, et prie toute la nuit ! ». ‘Amr comprit alors qu’il s’agissait-là d’une plainte dissimulée. En effet, si son fils jeûnait toute la journée et priait toute la nuit, cela signifiait qu’il négligeait ses devoirs conjugaux envers son épouse. Il alla donc en informer le Prophète (ﷺ) qui convoqua immédiatement ‘Abd Allâh et lui dit : « Ô ‘Abd Allâh ! On m’a informé que tu jeûnais toute la journée, et priais toute la nuit ? ». « Effectivement » répondit ‘Abd Allâh. Le Prophète (ﷺ) lui dit alors : « Ne le fais plus. Jeûne et abstiens-toi de jeûner, prie pendant une partie de la nuit et dors durant l’autre, car ton corps a un droit sur toi (c’est-à-dire qu’il a droit au repos), tes yeux ont un droit sur toi (c’est-à-dire qu’ils ont droit au sommeil), ta femme a un droit sur toi (c’est-à-dire qu’elle le droit d’être satisfaite et de profiter de la compagnie de son époux), tes visiteurs ont un droit sur toi (c’est-à-dire que les gens autour de toi ont droit à ta sociabilité) »[1]. Il s’agit donc de donner à chacun son dû.

C’est ainsi que le Prophète (ﷺ) apprenait cette notion d’équilibre et du juste milieu à ses Compagnons toutes les fois que ceux-ci avaient tendance à commettre des excès. D’après Anas, que Dieu l’agrée, trois hommes vinrent s’informer auprès des mères des croyants au sujet de la pratique religieuse du Prophète (ﷺ). Une fois informés, ils trouvèrent cette pratique assez légère à leur goût. C’est alors que l’un d’entre eux dit : Quant à moi je veillerai les nuits à prier sans dormir. Le deuxième dit : Quant à moi, je jeûnerai tous les jours sans interruption. Le troisième dit : Quant à moi, je fais vœu de chasteté, je ne me marierai jamais. Lorsque le Prophète (ﷺ) apprit cela, il alla les voir et leur dit : « Est-ce vous qui avez dit telle et telle chose ?! Sachez que je suis le plus pieux d’entre vous et celui qui craint le plus Dieu, pourtant je jeûne des jours et n’en jeûne pas d’autres, je passe une partie de la nuit à prier et je dors pendant l’autre partie et j’épouse les femmes. Celui donc qui souhaite se détourner de ma « Sunna » n’est pas des miens »[2].

[1] – Rapporté par Al-Bukhâri
[2] – Rapporté par Al-Bukhârî

Le réalisme

« La Sunna » n’est pas un mode utopique proposant un projet idéal mais imaginaire, un projet dont la réalisation serait impossible, s’adressant à un être humain imaginaire qui n’existe pas.

Bien au contraire, la « Sunna » est un mode qui s’intéresse à l’être humain dans toute son humanité, avec ses qualités et ses défauts, avec sa force et ses faiblesses, avec sa piété et son immoralité. La « Sunna » n’a pas pour projet d’élever les hommes au rang des Anges, mais interpelle l’homme en considérant toute sa dimension humaine.

Handhala, que Dieu l’agrée, dit : Je rencontrai, un jour, Abû Bakr qui me dit : Comment vas-tu Handhala ? Je dis : Handhala est devenu hypocrite ! Il dit : Par la gloire de Dieu ! Que dis-tu là ?! Je dis : Lorsque nous sommes en compagnie du Prophète (ﷺ) nous rappelant l’Enfer et le Paradis, c’est comme si nous les voyons de nos yeux. Puis, lorsque nous le quittons, nous nous donnons à nos épouses, à nos enfants et à nos biens au point d’oublier une grande partie de ce que nous avons entendu auprès du Prophète (ﷺ). Abû Bakr, que Dieu l’agrée, dit alors : Je rencontre la même chose ! Nous allâmes alors voir le Prophète (ﷺ). Je lui dis : Handhala est devenu hypocrite, ô Messager de Dieu ! Il dit : Et comment ça ? Je dis : Ô Messager de Dieu ! Lorsque nous sommes à tes côtés nous rappelant l’Enfer et le Paradis, nous sommes dans un état si spirituel que nous avons l’impression de les voir de nos yeux. Puis, lorsque nous te quittons, nous nous donnons à nos épouses, à nos enfants et à nos biens au point d’oublier une grande part de ce que tu nous as dit. Le Prophète (ﷺ) dit alors : « Par celui qui détient mon âme dans Sa Main, si vous persistez dans le même état dans lequel vous vous trouvez auprès de moi et dans le souvenir constant de Dieu, les Anges vous salueraient dans vos lits et dans vos chemins, mais sache, ô Handhala, qu’il y a un temps pour tout »[1].

Nous pouvons voir ici une leçon de réalisme donnée par le Prophète (ﷺ), à savoir que l’être humain ne peut constamment demeurer dans le même état spirituel.

Lorsqu’on demanda à Zayd Ibn Thâbit (ra) de parler du Prophète (ﷺ), il dit : « Lorsque nous parlions de la vie d’ici-bas, il en parlait avec nous, lorsque nous évoquions l’au-delà, il l’évoquait avec nous, et lorsque nous parlions de nourriture, il en parlait avec nous »[2].

On rapporte qu’en passant par des nomades, l’imam Al-Asma‘î[3], vit une femme accomplir la Prière avec quiétude et sérénité, observant à la fois la forme et l’esprit de la salât. Au terme de sa Prière, elle se présenta devant un miroir pour se faire belle. Al-Asma‘î lui dit alors : « Où es-tu de ce que tu viens d’accomplir ? ». La femme répondit : « A Dieu revient certainement une part que je ne peux négliger, de même qu’une part de mon temps est réservée au loisir ». Al-Asma‘î dit : « Je sus alors que c’était une femme pieuse et vertueuse qui se préparait pour son mari ».

Ibn ‘Abbâs (ra) se présenta un jour devant un miroir se coiffant les cheveux, taillant sa barbe et ses moustaches. Nâfi‘, l’affranchi de ‘Abd Allâh Ibn ‘Umar le vit. Il lui dit alors : « Que fais-tu, cousin du Prophète (ﷺ), alors que les gens traversent de longues distances en chameau pour venir te voir ?! Ibn ‘Abbâs dit : « Et où est le mal en cela, cher Nâfi‘ ? Je me fais beau pour ma femme de la même façon qu’elle se fait belle pour moi ! Et d’ailleurs je puise ceci du Coran ! ». « A quel endroit trouves-tu cela dans le Coran ? » dit Nâfi‘. Ibn ‘Abbâs dit : « Dans le verset suivant : « Elles ont des droits équivalents à leurs devoirs, conformément à la bienséance »[4] .

[1] – Rapporté par Muslim
[2] – Rapporté par At–Tabarânî
[3] – Décédé en l’an 225 H
[4] – Coran : 2, 228

La souplesse et la facilité

Cette caractéristique est le fruit du réalisme qui caractérise la « Sunna ».

« La sunna » incarne la voie de la souplesse et de la facilité. C’est un mode facile à suivre dans la mesure où la « Sunna » ne comporte rien qui soit de nature à rendre la religion difficile ou à constituer une charge insupportable pour l’être humain.

Un bédouin urina, un jour, dans la mosquée du Prophète (ﷺ). Furieux, les gens se levèrent pour le saisir. C’est alors que le Prophète (ﷺ) leur dit : « Laissez-le (dans une autre version : ne l’interrompez pas), et versez un seau d’eau sur son urine. Dieu ne vous a suscités que pour apporter la facilité. Il ne vous a jamais suscités pour apporter la difficulté »[1].

A noter que les bédouins se rendaient rarement en ville. Leur mode de vie était très simple, voire primaire. Ils n’avaient pas le savoir-être et le savoir-vivre des citadins de Médine. Ce qui est intéressant dans ce récit, c’est de voir comment le Prophète (ﷺ) a tenu compte de la situation de ce bédouin et de l’environnement dans lequel il a évolué.

Lorsque le Prophète (ﷺ) envoya Abû Mûsâ Al-Ash-‘ari (ra) et Mu‘âdh Ibn Jabal (ra) au Yémen, il leur fit la recommandation suivante : « Apportez la facilité plutôt que la difficulté. Annoncez la bonne nouvelle et ne provoquez pas le rejet. Accordez-vous et ne divergez pas »[2].

Il généralisa cet enseignement à toute sa communauté en disant en des termes généraux : « Apportez la facilité plutôt que la difficulté. Annoncez la bonne nouvelle (c’est-à-dire : faites aimer l’islam) et ne provoquez pas le rejet »[3].

L’apport de la facilité réside dans la formulation des avis juridiques (fatwas), et l’annonce de la bonne nouvelle concerne la communication (ad-da‘wa).

 

Les actes cultuels et l’esprit de facilité

L’esprit de souplesse et de facilité qui réside dans la « Sunna » se manifeste clairement à travers les actes d’adoration.

 

La prière en commun

Jâbir Ibn ‘Abd Allâh (ra) rapporte que Mu‘âdh Ibn Jabal (ra) priait avec le Prophète (ﷺ), puis allait guider les gens dans la mosquée de son quartier. Un soir, il entama la récitation de la sourate « La Vache ». C’est alors qu’un homme quitta le groupe et finit seul la Prière. Mu‘âdh, ayant appris cela, qualifia cet homme d’hypocrite. L’homme alla s’en défendre auprès du Prophète (ﷺ) en disant : « Ô Envoyé de Dieu, nous sommes des gens qui travaillons de nos mains, et qui arrosons nos terres à l’aide de nos chameaux ; or Mu‘âdh hier a fait la prière avec nous et a entamé la récitation de la sourate « La Vache ». Aussi l’ai-je abrégée ; or, il prétend que je suis un hypocrite ! » « Ô Mu‘âdh, dit le Prophète (ﷺ) à trois reprises, serais-tu un perturbateur ? récite donc : {Par le soleil en son premier éclat} sourate 91, ou : {Exalte la transcendance du nom de ton Seigneur, le Très-Haut} sourate 87, ou des sourates équivalentes (en longueur)[4]. »

Ibn Mas‘ûd (t) dit : « Un homme vint trouver le Prophète (ﷺ) et lui dit : Je n’assiste pas à la Prière du matin parce qu’un tel la fait durer trop longtemps. » « Jamais, dit Ibn Mas‘ûd, je n’ai vu l’Envoyé de Dieu (ﷺ) dans une colère aussi violente, pendant un sermon, que ce jour-là. « Ô gens ! S’écria-t-il, il en est parmi vous qui font fuir les gens (de la religion) ; que celui d’entre vous qui prie en dirigeant les gens allège la prière, car il peut y avoir parmi vous des malades, des personnes âgées ou des gens liés à des obligations. »[5]

 

Le pèlerinage

Le Pèlerinage est un rite fondé sur la souplesse et la facilité. En effet, ‘Abd Allâh Ibn ‘Amr Ibn Al-‘Âs (ra) rapporte que, lors du pèlerinage de l’Adieu, l’Envoyé de Dieu (ﷺ) se tint debout (sur sa monture), et qu’on se mit à l’interroger. Un homme dit : « Ô Messager de Dieu ! Dans un moment de distraction je me suis rasé les cheveux avant d’accomplir le sacrifice !» « Procède au sacrifice, Il n’y a pas de mal en cela » répondit le Prophète (ﷺ). Un homme lui dit : « Ô Messager de Dieu ! Dans un moment de distraction, j’ai procédé au sacrifice avant la lapidation de la stèle « al-‘aqaba » ! » « Procède à la lapidation de la stèle, il n’y a aucun mal en cela » dit le Prophète (ﷺ). Ainsi, à chaque fois qu’on interrogeait le Messager de Dieu (ﷺ) à propos d’un rite accompli avant ou après un autre, il répondait : « Fais, il n’y a aucun mal en cela. »[6]

 

Le jeûne

D’après Abû Hurayra (ra), un homme vint trouver le Prophète (ﷺ) et lui dit : « Je suis perdu, ô Messager de Dieu ! » « Et qu’est ce qui t’a perdu ? » dit le Prophète (ﷺ). Il dit : « J’ai eu des relations sexuelles avec ma femme en plein jour de Ramadan ». « As-tu de quoi affranchir un esclave ? » dit le Prophète (ﷺ). « Non » répondit l’homme. « Es-tu en mesure de jeûner deux mois consécutifs ? » « Non » dit l’homme. Le Prophète (ﷺ) dit alors : « As-tu de quoi nourrir soixante pauvres ? ». « Non » répondit l’homme. C’est alors qu’on offrit au Prophète (ﷺ) un « ‘araq »[7] de dattes. Le Prophète (ﷺ) le donna à l’homme et lui dit : « Donne ceci en aumône ». « A plus pauvre que nous ?! » répondit l’homme « Il n’y a pas, dans tout Médine, un foyer qui en a plus besoin que le mien ! ». Le Prophète (ﷺ) se mit alors à rire au point de laisser apparaître ses molaires, et dit : « Vas et nourris-en ta famille »[8].

Voilà l’histoire d’un homme coupable d’un péché, visiblement d’un grand péché, accueilli par le Prophète (ﷺ), sans reproche, ni culpabilisation, et qui revient chez lui en emportant de quoi nourrir les siens ! Tel était l’esprit de souplesse et de facilité qu’incarnait le Prophète (ﷺ).

[1] – Rapporté par Al-Bukhârî
[2] – Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim
[3] – Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim d’après Anas
[4] – Rapporté par Al-Bukhârî (hadîth n°6106).
[5] – Rapporté par Al-Bukhârî (n°6110).
[6] – Rapporté par Al-Bukhârî (n°1736).
[7] – Une mesure correspondant à 15 sâ‘, c’est-à-dire environ 33kg.
[8] – Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim.

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