Le Conseil a pris connaissance de la décision 155 (4/17) en relation avec ce sujet, émise par le Conseil International du Droit Musulman (al-majma’ al-fiqhi ad-douwali) affilié à l’Organisation de la Conférence Islamique (OCI) lors de sa 17ème session. Le Conseil confirme cette décision stipulant ce qui suit :
« On entend par « citoyenneté » (mouwatana), l’appartenance à un pays particulier, au niveau de l’espace et du contexte, et le fait de porter la nationalité de ce pays. Par les prescriptions immuables de l’islam, on entend : les prescriptions juridiques dogmatiques, pratiques et éthiques énoncées par les textes juridiques catégoriques, ou les prescriptions qui font l’objet du consensus de la communauté musulmane. Ceci comprend ce qui relève de la préservation des cinq nécessités : la préservation de la religion, de la vie, de l’intellect, de la progéniture et de la propriété »
« La contribution du musulman dans les pays non-musulmans dans les activités sociales, politiques et économiques, qui ne contredit pas les prescriptions immuables précitées, est permise, notamment si la citoyenneté l’exige, à condition de ne pas mettre en péril son identité et sa personnalité musulmane »
« On ne peut faire appel, dans les fatwas concernant les musulmans dans les pays non-musulmans, au principe de l’exception sauf en cas de nécessité « daroura » ou de besoin « haja » qui doivent être estimés à leur juste valeur. »
Traduction des conclusions de la Fatwa émise par le CEFR
(Décision 16/4)