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L'appel au bonheur de l'humanité

L’islam est un message universel, une miséricorde pour le monde entier selon l’expression coranique, un message pour le bien et le bonheur de toute l’humanité. Cette miséricorde ou ce bien se manifeste à travers un ensemble de principes ou de valeurs suprêmes auxquels appelle l’islam.
Les principales sont présentées ici.

La libération de l'homme de l'asservissement à l'homme

L’islam, à travers son appel à un monothéisme pur et à la lutte contre le polythéisme sous toutes ses formes, a libéré l’être humain de l’asservissement aux autres hommes comme il l’a libéré de l’asservissement aux objets, aux fictions ou à sa propre personne.

L’islam a mis fin à la vénération des fausses divinités que les gens prenaient en dehors de Dieu ou avec Dieu, qu’il s’agisse d’hommes religieux, mondains ou détenteurs de l’autorité. Dieu dit : « Ils ont pris leurs rabbins et leurs moines, ainsi que le Christ fils de Maryam (Marie), comme Seigneurs en dehors d’Allah, alors qu’on ne leur a commandé que d’adorer un Dieu unique. Pas de divinité à part Lui ! Gloire à Lui ! Il est au-dessus de ce qu’ils [Lui] associent. » (9 : 31).

Lorsque le Prophète (ﷺ) a envoyé ses lettres à Héraclès, le Négus, le muqawqis d’Egypte et aux autres rois chrétiens, il les concluait avec ce verset : « Dis : « Ô gens du Livre, venez à une parole commune entre nous et vous : que nous n’adorions qu’Allah, sans rien Lui associer, et que nous ne prenions point les uns les autres pour seigneurs en dehors d’Allah. » (3 : 64).

L’expression « que nous ne prenions point les uns les autres pour seigneurs en dehors d’Allah » annonce une nouvelle naissance de l’humanité : nul homme ne pourrait s’ériger en dieu sur les autres, aucun homme ne pourrait s’incliner devant un autre, aucun homme ne pourrait se prosterner devant un autre. Se soumettre à la dimension du Transcendant signifie se libérer de toute manifestation du contingent[1]. Se soumettre au Créateur, c’est se libérer de toute soumission à ce qu’Il a créé : influences des êtres humains, modes, tensions personnelles, émotionnelles ou matérielles.

Vers Dieu Seul s’orientent les cœurs, subjugués à la fois par l’espoir et la crainte : « Ils espèrent Sa miséricorde et craignent Son châtiment » (17 : 57). Vers Lui Seul se tendent les mains et s’élèvent les voix, L’implorant en toute humilité, car c’est Lui Seul qui a le pouvoir de donner, de priver, d’élever, de rabaisser, de donner la vie ou la mort, le Seul Dispensateur de tout bien.

C’est également Lui Seul qui détient le pouvoir absolu de légiférer pour Ses créatures, car c’est Lui qui les a créées et comblées de Ses faveurs et il s’agit de Son royaume. C’est Lui qui détient le pouvoir d’autoriser et d’interdire, de déclarer ce qui est licite et ce qui est illicite[2] : « Chercherai-je un autre juge qu’Allah, alors que c’est Lui qui a fait descendre vers vous ce Livre bien exposé ? » (6 : 114).

[1] – cf Ramadan, Tariq, De l’islam, ed. Tawhid, p 14

[2] – Nous parlons ici de la croyance musulmane, il est évident que cela ne veut nullement dire que le musulman vivant dans un pays non musulman ne doit pas respecter les lois sous prétexte qu’elles n’émanent pas de Dieu, car ce qui est demandé au musulman, à l’instar de tout citoyen, c’est de respecter les lois, pas forcément d’y adhérer.

L'équité et la justice pour tous les hommes

Pour le bien de l’humanité, l’islam appelle à l’établissement de la justice entre les hommes, tous les hommes.

Dieu dit en indiquant l’objectif des messages divins : « Nous avons effectivement envoyé Nos Messagers avec des preuves évidentes, et fait descendre avec eux le Livre et la balance, afin que les gens établissent la justice. » (57 : 25). Le verset indique l’objectif de l’envoi des Messagers et de la descente des Livres, à savoir, l’établissement de la justice.

Il dit également : « Certes, Allah vous commande de rendre les dépôts à leurs ayants-droit, et quand vous jugez entre des gens, de juger avec équité. » (4 : 58). La portée du verset est générale « entre les gens », c’est-à-dire, tous les gens sans aucune distinction.

Par ailleurs, Dieu a révélé neuf versets, reprenant le Messager de Dieu et disculpant un juif accusé injustement de vol : « Nous avons fait descendre vers toi le Livre avec la vérité, pour que tu juges entre les gens, selon ce qu’Allah t’a appris. Et ne te fais pas l’avocat des traîtres. Et implore d’Allah le pardon car Allah est certes Pardonneur et Miséricordieux. Et ne dispute pas en faveur de ceux qui se trahissent eux-mêmes. Allah, vraiment, n’aime pas le traître et le pécheur. » (4 : 105 – 107).

Dieu a ordonné aux croyants d’observer strictement la justice sans être influencé par les sentiments éprouvés pour un proche ou par le ressentiment à l’encontre d’un adversaire. La justice doit être au-dessus de tous les liens de parenté, de proximité ou d’éloignement, au-dessus des sentiments d’amour ou d’animosité : « Ô les croyants ! Observez strictement la justice et soyez des témoins (véridiques) comme Allah l’ordonne, fût-ce contre vous-mêmes, contre vos père et mère ou proches parents. » (5 : 135).

« Ô les croyants ! Soyez stricts (dans vos devoirs) envers Allah et (soyez) des témoins équitables. Et que la haine pour un peuple ne vous incite pas à être injustes. Pratiquez l’équité : cela est plus proche de la piété. Et craignez Allah. » (5 : 8).

La fraternité et l'égalité entre tous les êtres humains

La fraternité humaine est l’un des fruits du principe de l’unicité auquel l’islam a appelé. L’égalité est une exigence de cette fraternité.

Les hommes sont tous des frères dans la mesure où Dieu est le Créateur de tous, et qu’Adam, paix et miséricorde sur lui, est leur père à tous.

C’est ce qu’a transmis le Prophète (ﷺ) lors de son Pèlerinage d’adieu : « Ô hommes ! Votre Seigneur est Un et votre père est un. Nulle préférence n’est accordée à l’arabe par rapport au non-arabe, ni au non-arabe par rapport à l’arabe, ni au noir par rapport au rouge, ni au rouge par rapport au noir, si ce n’est en fonction de la piété »[1].

Dieu dit : « Ô hommes ! Nous vous avons créés d’un mâle et d’une femelle, et Nous avons fait de vous des nations et des tribus, pour que vous vous entre-connaissiez. Le plus noble d’entre vous, auprès d’Allah, est le plus pieux » (49 : 13)

L’humanité est une. Les hommes sont issus, non seulement du même homme, mais encore d’une seule volonté créatrice, celle du Dieu unique[2].

Le Prophète (ﷺ) avait l’habitude de faire cette invocation :

« Seigneur Dieu ! Maître de toute chose et Souverain de toute chose ! J’atteste que Tu es le Seigneur Seul et sans associé.

Seigneur Dieu ! Maître de toute chose et Souverain de toute chose ! J’atteste que Muhammad est Ton serviteur ainsi que Ton Messager.

Seigneur Dieu ! Maître de toute chose et Souverain de toute chose ! J’atteste que tous les hommes sont des frères »[3].

Il est également intéressant de remarquer que Dieu a décrit certains de Ses prophètes comme étant des frères pour leurs peuples bien que ces derniers aient rejeté farouchement leur appel. Ainsi, nous pouvons lire dans le Coran : « Et aux gens de ‘Âd, fut envoyé leur frère Hûd » (7 : 65), « Et aux gens de Thamûd, fut envoyé leur frère Salih » (7 : 73), « Et aux habitants de Madyan, fut envoyé leur frère Shu’ayb » (7 : 85). Ces versets énoncent très clairement le principe de la fraternité humaine.

[1] – rapporté par Ahmed

[2] – Marcel A. Boisard, l’Humanisme de l’Islam, p 162

[3] – rapporté par Ahmed

La paix mondiale

L’islam appelle à la paix et non à la guerre. Dans l’esprit de certains, cela peut paraître paradoxal car l’islam appelle au jihâd !

Sauf que le jihâd, lorsqu’il est utilisé au sens de combat, n’a été instauré que dans le but de repousser l’agression, de combattre uniquement l’ennemi qui a déclaré la guerre contre les musulmans et de sauver les opprimés sur Terre. Ainsi, le jihâd n’est autre que le devoir de résistance. Le jihâd n’a jamais été instauré pour attaquer les pacifiques ni pour combattre les innocents. Le jihâd n’a pas été instauré pour la diffusion de l’idée, mais pour assurer la pérennité de l’Etat. Ceci est clairement énoncé dans le Coran :

« Combattez dans le sentier d’Allah ceux qui vous combattent, et ne transgressez pas. Certes, Allah n’aime pas les transgresseurs ! » (2 : 190)

« S’ils cessent, donc plus d’hostilités, sauf contre les injustes » (2 : 193)

« Et qu’avez-vous à ne pas combattre dans le sentier d’Allah, et pour la cause des faibles : hommes, femmes et enfants qui disent : « Seigneur ! Fais-nous sortir de cette cité dont les gens sont injustes, et assigne-nous de Ta part un allié, et assigne-nous de Ta part un secoureur. » » (4 : 75)

« S’ils restent neutres à votre égard et ne vous combattent point, et qu’ils vous offrent la paix, alors, Allah ne vous donne pas de chemin contre eux. » (4 : 90)

« Ne combattrez-vous pas des gens qui ont violé leurs serments, qui ont voulu bannir le Messager et alors que ce sont eux qui vous ont attaqués les premiers ? » (9 : 13)

« Et s’ils inclinent à la paix, incline vers celle-ci (toi aussi) et place ta confiance en Allah. » (8 : 61)

« Autorisation est donnée à ceux qui sont attaqués (de se défendre) – parce que vraiment ils sont lésés ; et Allah est certes Capable de les secourir – ceux qui ont été expulsés de leurs demeures, -contre toute justice, simplement parce qu’ils disaient : « Allah est notre Seigneur. » » (22 : 39 – 40).

La tolérance à l'égard des non musulmans

En matière de relations humaines, le Coran fait clairement une distinction entre deux catégories de non-musulmans : d’un côté ceux qui ont combattu les musulmans, les ont bannis de chez eux et ont aidé à les expulser, et de l’autre les non-musulmans pacifiques. Dieu dit :

« Allah ne vous défend pas d’être bienfaisants et équitables envers ceux qui ne vous ont pas combattus pour la religion et ne vous ont pas chassés de vos demeures. Car Allah aime les équitables. Allah vous défend seulement de prendre pour alliés ceux qui vous ont combattus pour la religion, chassés de vos demeures et ont aidé à votre expulsion. Et ceux qui les prennent pour alliés sont les injustes. » (60 : 8 – 9).

En expliquant la signification du mot « bir » (bienfaisance) mentionné dans le verset ci-dessus, l’éminent savant Shihâb ad-dîn al-Qarâfî cite entre autres : « Faire preuve de compassion à l’égard de leurs faibles, d’assistance envers leurs pauvres, nourrir les affamés parmi eux, vêtir les dénudés, leur parler avec douceur par gentillesse et miséricorde à leur égard et non pas par peur ou par abaissement, supporter la nuisance dans le voisinage tout en étant capable de la faire cesser, par gentillesse de notre part à leur égard et non pas par peur ou par convoitise, prier pour qu’ils soient guidés et qu’ils fassent partie des bienheureux, les conseiller dans toutes leurs affaires, dans le domaine de leur religion ou dans le domaine du profane, les défendre lorsqu’ils sont sujets à la médisance, préserver leurs biens, leurs familles et leur dignité ainsi que la totalité de leurs droits et intérêts, les aider à repousser toute injustice commise à leur encontre et à obtenir tous leurs droits »[1].

[1] – Al-furûq de Al-Qarâfî d’après Ghayroul-Muslimin fil-moudjtama’il-islami de Dr. Youssef al-Qaradawi p 50-51. Cf la fraternité humaine en islam, de Moncef Zenati

Les degrés de tolérance

La tolérance religieuse et intellectuelle varie selon divers degrés :

– Le degré le plus bas consiste à laisser celui qui ne partage pas ta foi ou ta pensée jouir de sa liberté religieuse et sa liberté de conscience, sans le contraindre à adopter ni ta religion ni ta pensée en exerçant sur lui des pressions d’ordre physique ou psychologique. Par contre, tu ne lui permets pas de pratiquer les rites cultuels et ce qu’il considère comme étant impératif dans sa religion.

– Le degré intermédiaire consiste à accorder à autrui la liberté religieuse sans le contraindre à renoncer à une pratique qu’il considère obligatoire, ni à faire une chose qu’il considère illicite. Ainsi, si le juif croit qu’il est interdit de travailler le jour du « sabbat », il n’est pas permis de le charger d’un travail ce jour-là, car il ne pourra le faire sans avoir le sentiment de commettre un interdit. De même, si le chrétien considère obligatoire de se rendre à l’église le dimanche, il n’est pas permis de l’en empêcher ce jour-là.

– Le degré le plus haut consiste à ne pas imposer à autrui de restrictions dans ce qu’il considère permis dans sa religion, quand bien même ceci est considéré comme illicite dans ta religion. Telle fut l’attitude des musulmans vis-à-vis de ceux qui ne partageaient pas leur religion, atteignant ainsi le plus haut degré du respect et de la tolérance[1].

Marcel Boisard dit : « Les membres d’un groupe minoritaire sont soumis à leurs lois propres et ne sont pas tenus, hormis certaines dispositions protégeant la sécurité publique, d’observer la règle islamique au même titre que les musulmans. La tolérance est, alors, acceptation. Elle devait permettre l’établissement d’un système garantissant la personne et les biens des éléments minoritaires dans la société, en assurant le respect de leur religion, de leurs mœurs et de leurs institutions »[2].

[1] – Al-Qaradawi, Youssef, ghayroul-Muslimin fil-moudjatam’il-islami p 45-46

[2] – Marcel A. Boisard, l’Humanisme de l’Islam, p 178

Les fondements idéologiques de la tolérance

  • Le musulman croit en la dignité de l’être humain quels que soient sa religion, sa culture, son ethnie ou sa couleur, conformément au verset : « Certes, Nous avons honoré les fils d’Adam » (17 : 70).

Faire preuve de respect et de tolérance envers tout être humain n’est qu’une conséquence de la reconnaissance de la dignité humaine établie par Dieu. Parmi les illustrations pratiques de ce principe, nous pouvons citer ici le hadith rapporté par al-Bukhâri disant qu’un jour, voyant un convoi funèbre passer devant lui, le Prophète (ﷺ), se leva en signe de respect. On lui dit alors : « Ce sont les funérailles d’un juif ! ». Il répondit : « Ne s’agit-il pas d’une âme humaine ! ».

  • Le musulman croit que Dieu ordonne et aime l’équité et les équitables, qu’Il appelle aux nobles caractères dans la façon de se comporter avec l’autre, d’une façon absolue, en dépit des différences de chacun et qu’Il réprouve l’injustice et punit les injustes quelle que soit l’origine ou l’appartenance de celui qui a subi l’injustice. Dieu dit : « Dis : « Mon Seigneur a commandé l’équité » (7 : 29),

« Certes, Allah commande l’équité et la bienfaisance » (16 : 90),

« Que l’aversion que vous ressentez pour certaines personnes ne vous incite pas à commettre des injustices ! Soyez équitables ; cela est plus proche de la piété » (5 : 8).

Le Prophète (ﷺ) dit : « L’invocation de l’opprimée, même s’il est incroyant, est exaucée »[1].

  • Le musulman croit que la diversité des religions, ethnies et pensées relève de la volonté divine qui ne peut être dépourvue de Sagesse. Dieu dit :

« Ô hommes ! Nous vous avons créés d’un mâle et d’une femelle, et Nous avons fait de vous des peuples et des tribus afin que vous vous entre-connaissiez » (49 : 13),

« Et si ton Seigneur l’avait voulu, Il n’aurait fait des hommes qu’une seule communauté (de même confession). Or, ils ne cessent d’être différents, à l’exception de ceux auxquels ton Seigneur a accordé sa miséricorde. Et c’est bien pour être si différents qu’Il les a créés » (11 : 118 – 119),

« Et si ton Seigneur l’avait voulu, tous les hommes peuplant la terre auraient, sans exception, embrassé Sa foi. Est-ce à toi de contraindre les hommes à devenir croyants ? » (10 : 99).

Finalement, cette diversité n’est autre que le résultat du « libre choix » que Dieu a accordé aux hommes :

« Croira qui voudra et niera qui voudra » (18 : 29).

Ainsi, réprouver la diversité revient à remettre en cause la Volonté et la Sagesse de Dieu.

  • Il n’est pas demandé au musulman de juger l’incroyant pour son incroyance, ni de punir l’égaré pour son égarement. Ceci ne lui appartient pas, leur jugement incombe à Dieu, le Jour du Jugement dernier. Dieu dit :

« Et s’ils discutent avec toi, alors dis : « C’est Allah qui connaît mieux ce que vous faites. Allah jugera entre vous, au Jour de la Résurrection, ce en quoi vous divergez. » » (22 : 68 – 69).

Dieu dit en s’adressant aux gens du Livre :

« Appelle donc (les gens) à cela ; reste droit comme il t’a été commandé ; ne suis pas leurs passions ; et dis : « Je crois en tout ce qu’Allah a fait descendre comme Livre, et il m’a été commandé d’être équitable entre vous. Allah est notre Seigneur et votre Seigneur. A nous nos œuvres et à vous vos œuvres. Aucun argument [ne peut trancher] entre nous et vous. Allah nous regroupera tous. Et vers Lui est la destination » (42 : 15).

Dans son livre L’humanisme de l’islam, Marcel Boisard dit : « dans son sens le plus moderne, la tolérance correspond à une disposition d’esprit ou à une règle de conduite consistant à s’interdire tout moyen coercitif à l’égard de ceux qui ne partagent pas des convictions identiques. Elle n’est pas indifférence, dans la mesure où elle n’implique pas une abstention de manifester des idées ou de les défendre sans violence. Elle exprime, aussi, le respect d’une idée que l’on réprouve, en la considérant cependant comme une contribution à la vérité totale. Dans ce sens, force est de reconnaître que l’Islam a été tolérant sur le plan religieux, et même davantage, puisqu’il respecte et protège les adeptes des révélations divines antérieures »[2].

[1] – rapporté par Ahmed

[2] – Marcel A. Boisard, l’Humanisme de l’Islam, p 197

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