Il est permis d’accepter des dons provenant d’individus, d’institutions ou de gouvernements, musulmans ou non musulmans, même si on est poussé à croire qu’ils s’agit d’argent illicite d’un point de vue islamique, sauf s’il s’agit de biens illicites en soi tel que l’alcool ou le porc, car accepter leurs donations est assimilé à l’acceptation du don « hiba ».
Ceci est l’avis de la majorité des jurisconsultes « fouqaha ». Mais lorsque ces dons sont transférés aux musulmans, ils doivent être soumis aux lois musulmanes.
Si les dons proviennent de non-musulmans, deux cas constituent une exception à l’acceptation :
- Si ce don provoque l’affaiblissement de la loyauté du musulman envers l’islam et les musulmans.
- Si le don est conditionné parce qu’il porterait préjudice aux intérêts des musulmans.
Traduction des conclusions de la Fatwa émise par le CEFR
(Cinquième session)