On entend par « juste milieu » un équilibre entre deux extrêmes opposés, de manière à ce que l’un ne s’impose pas au détriment de l’autre ou en l’effaçant. Il s’agit d’une position intermédiaire qui évite aussi bien l’excès que le défaut.
Des extrêmes opposés tels que la divinité et l’humanisme, la spiritualité et le matérialisme, l’au-delà et ici-bas, la révélation et la raison, la vénération du passé et l’attachement à l’avenir, l’individualisme et le collectivisme, l’idéalisme et le réalisme, le muable et l’immuable…
L’équilibre entre ces extrêmes consiste à donner à chacun son champ et son juste droit, sans excès ni défaut, sans exagération ni négligence : « Et quant au ciel, Il l’a élevé bien haut. Et Il a établi la balance, afin que vous ne transgressiez pas dans la pesée : Donnez [toujours] le poids exact et ne faussez pas la pesée. » (55 : 7 – 9).