Certaines études (présentées au Conseil) ont traité du statut de la résidence du musulman dans un pays non-musulman à la lumière des textes du Coran et de la Sunna et des avis des jurisconsultes (fouqaha) de l’islam.
En conclusion, le Conseil confirme la fatwa qu’il a déjà émise auparavant permettant la résidence dans un pays musulman en y ajoutant ce qui suit :
Premièrement : lorsque le musulman est en sécurité, jouissant de sa liberté religieuse dans n’importe quel endroit au monde, et jouissant de droits qui lui permettent de pratiquer les rites de sa religion, sans subir de préjudice, sa résidence dans ce pays a l’un des trois statuts suivants selon les exigences de chaque cas :
- La licéité, s’il n’y a aucune différence entre sa résidence dans ce pays ou ailleurs.
- La recommandation, s’il a la capacité de participer positivement à l’essor de la société et de présenter les vertus de sa religion et les nobles caractères et valeurs auxquels elle appelle.
- L’obligation, si son émigration provoque un préjudice ou une corruption certaine alors qu’il est capable de lever et de repousser ceci.
Deuxièmement : émigrer vers au autre lieu, selon sa définition juridique, n’est juridiquement demandé que si le musulman éprouve une crainte pour sa religion ou s’il subit de la nuisance à cause de la pratique des rites de sa religion, au niveau de sa personne, de sa famille ou de ses biens.
Traduction des conclusions de la Fatwa émise par le CEFR
(Décision 16/3)