Le Coran est le miracle principal par lequel Mohammad (ﷺ) défia les négateurs. Il ne défia les négateurs qu’à travers le Coran et ce, malgré les miracles matériels innombrables qu’il a produits.
Aspects d’inimitabilité (i’jaz) du Coran
Aspect informatif (i’jaz ikhbari) en apportant des informations concernant l’avenir et qui se sont produites conformément à l’information coranique, ou des informations concernant le passé et des récits des anciennes nations.
Aspect législatif (i’jaz tashri’i) : par sa législation complète et parfaite valable de tout temps et en tout lieu bien que le Prophète (ﷺ) soit illettré et n’a jamais étudié ou pris connaissance des systèmes législatifs connus en ces temps chez les perses ou les byzantins.
Aspect scientifique (i’jaz ‘ilmi) : Maurice Bucaille dit : « On ne peut pas concevoir que beaucoup d’énoncés coraniques qui ont un aspect scientifique aient été l’œuvre d’un homme en raison de l’état des connaissances à l’époque de Mohammed (ﷺ). Aussi est-il parfaitement légitime non seulement de considérer le Coran comme l’expression d’une révélation mais encore de donner à la révélation coranique une place tout à fait à part en raison de la garantie d’authenticité qu’elle offre et de la présence d’énoncés scientifiques qui, examinés à notre époque, apparaissent comme un défi à l’explication humaine ».
Ces trois aspects de l’inimitabilité du Coran concernent aussi bien les arabes que les non-arabes. Ils concernent tout individu jouissant de capacités intellectuelles saines.
Aspect linguistique (i’jaz loughawi) : Le Coran contient un arrangement merveilleux qui ne correspond à aucun style narratif habituel, ni à aucune forme de poésie connue, tout en renfermant une éloquence sublime et étonnante, et un style singulier qui permet aussi bien aux érudits et aux spécialistes qu’au commun des mortels d’en tirer profit. Les maîtres de la rhétorique et de l’éloquence ont été incapables, depuis le temps de la révélation jusqu’à nos jours, de produire une œuvre semblable.
Les arabes demandèrent à Mohammed (ﷺ) de leur fournir un signe prouvant la véracité de son affirmation. Dieu répondit que ce Coran est le plus grand signe qu’il attendent : « Et ils dirent : « Pourquoi n’a-t-on pas fait descendre sur lui des prodiges de la part de son Seigneur ? » Dis : « Les prodiges sont auprès d’Allah. Moi, je ne suis qu’un avertisseur bien clair. » Ne leur suffit-il donc point que Nous ayons fait descendre sur toi le Livre et qu’il leur soit récité ? Il y a assurément là une miséricorde et un rappel pour des gens qui croient. » (29 : 50 – 51).
Mais les arabes restèrent dans leur entêtement et leur négation, niant que le Coran comporte quoi que ce soit pouvant prouver la véracité de Mohammed (ﷺ). Ils s’en détournèrent en disant : « Nous avons écouté, certes ! Si nous voulions, nous dirions pareil à cela, ce ne sont que des légendes d’anciens. » (8 : 31).
A ce moment, Dieu les mit au défi d’en apporter une seule sourate. Il exprima ce défi par des termes et des styles différents : « Si vous avez un doute sur ce que Nous avons révélé à Notre Serviteur, tâchez donc de produire une sourate semblable et appelez vos témoins, (les idoles) que vous adorez en dehors d’Allah, si vous êtes véridiques. Si vous n’y parvenez pas et, à coup sûr, vous n’y parviendrez jamais, parez-vous donc contre le feu qu’alimenteront les hommes et les pierres, lequel est réservé aux infidèles. » (2 : 23 – 24), « Dis : « Même si les hommes et les djinns s’unissaient pour produire quelque chose de semblable à ce Coran, ils ne sauraient produire rien de semblable, même s’ils se soutenaient les uns les autres. » (17 : 88), « Ou bien ils disent : « Il l’a inventé lui-même ? » Non… mais ils ne croient pas. Eh bien, qu’ils produisent un récit pareil à lui (le Coran), s’ils sont véridiques. » (52 : 33 – 34).
Le génie de la langue pré-coranique, leur éloquence notoirement connue, en plus de la haine et de la répréhension qu’ils portaient à ce qu’a apporté le Prophète (ﷺ) (eux qui recherchaient tout moyen pour remettre en question ce qu’il disait et faire obstacle à son appel), tout ceci exige d’eux de relever le défi et de répliquer en usant de leur génie, comme ils avaient l’habitude de le faire dans leurs marchés littéraires.
Malgré tout cela, ils demeurèrent sans réplique et ne tentèrent jamais de relever le défi. De « Si nous voulions, nous dirions pareil à cela », il passèrent aux accusations prétendant que Mohammed (ﷺ) était venu avec de la magie, de la sorcellerie, de la poésie … Dieu à ce sujet : « Et quand la Vérité leur vint, ils dirent : « C’est de la magie et nous n’y croyons pas. » » (43 : 30).
En plus, les versets renfermant ce défi demeurent inscrits dans le Livre de Dieu, frappant l’oreille des littéraires, des poètes et des spécialistes de la rhétorique, quelles que soient leur origine ou doctrine, à toute époque, d’aucun n’a pu relever le défi en produisant une œuvre digne d’être meilleure que le Coran. Cette réalité est la preuve la plus claire relevant de l’expérimentation et de l’observation établissant le caractère inimitable du Coran.